Aujourd'hui, nous observons que la plupart des métropoles affichent un flux migratoire négatif : elles ont perdu une partie de leur population au profit de la périphérie proche ou de flux nationaux. Ces mouvements s'accompagnent d'un phénomène de « dé-métropolisation » qui semble lié aussi au changement climatique et aux impacts environnementaux. Quel est votre avis sur le sujet ?
La gouvernance et la coopération interne reposent sur le fait que dans un certain nombre de cas, la métropole est non seulement le coffre-fort, mais aussi le guichet unique de distribution. Nous n'avons plus affaire à des métropoles qui mettent en place des projets sur les mobilités lorsqu'elles perdent des habitants sur les périphéries, mais à des métropoles qui distribuent des subsides et qui sont vécues ainsi par les maires.
Enfin, les départements me paraissent essentiels. Dans ma métropole, 80 % des territoires et des habitants constituent le département des Bouches-du-Rhône et les projets initiaux envisageaient la fusion des deux. Nous faisons là face à un réel problème.