Nous ne parlons pas suffisamment des dérèglements climatiques. La ville doit être résiliente. Les métropoles travaillent d'ailleurs beaucoup sur ces questions.
La densité doit aussi être raisonnée et adaptée. Depuis vingt ans, la densification se développe mais elle présente des limites et doit s'opérer seulement sous certaines conditions. L'être humain a besoin d'être en contact avec la nature et toutes les métropoles l'ont pris en compte. Nous observons aussi que les citoyens n'ont plus forcément les moyens d'habiter dans la métropole-centre. Or urbaniser à quelques kilomètres coûte moins cher sur le court terme, mais pas sur le long terme. Le projet de loi sur le climat devrait stopper le développement des grandes zones d'activité en périphérie, en particulier les grands centres commerciaux.
La section Aménagement du territoire du CESE prépare actuellement un avis sur les commerces. Nous devons requalifier nos centres anciens. Certains quartiers devront être réhabilités, voire reconstruits. Ces réflexions doivent intervenir sur le temps long et dans la concertation. Nous avons besoin d'élus visionnaires qui réfléchissent sur le long terme et parviennent à embarquer la population, ce qui n'est pas forcément évident.