Je n’épiloguerai pas sur un sujet qui relève désormais du droit des affaires et du droit privé. Au risque de vous lasser, je rappelle encore une fois les conditions sous lesquelles ce rapprochement serait utile d’un point de vue industriel pour la nation française : préserver la concurrence, préserver l’emploi et préserver l’empreinte industrielle. Telles sont les conditions qui doivent permettre à cette opération de réussir.
Une dernière condition me semble toutefois nécessaire : c’est que l’opération se fasse sur la base d’un accord amiable. Personne – je le répète – n’a intérêt à engager un conflit ouvert entre deux géants industriels. Comme je l’ai indiqué clairement à la présidente Sophie Primas, nous sommes intervenus pour pacifier les choses et rapprocher les positions des deux parties.
Je souhaite maintenant qu’elles écoutent la voix, non pas seulement du ministre de l’économie et des finances, mais des parlementaires, des représentants du peuple français, et – je le crois – de la grande majorité de nos compatriotes.