Monsieur le sénateur, si nous nous sommes efforcés de rapprocher les positions des deux entreprises, c’est précisément parce que nous sommes conscients des conséquences que leur fusion pourrait avoir sur la concurrence, et sur le prix qu’auront à payer les collectivités locales pour accéder à leurs services.
Je partage l’analyse qui est la vôtre, et je considère qu’il est préférable de maintenir une concurrence. C’est la raison pour laquelle nous sommes intervenus. Même s’il s’agit de deux entreprises privées, leurs activités touchent aux services publics, qu’il s’agisse de l’accès à l’eau ou de la gestion des déchets. De ce point de vue, il est plus sain de maintenir une concurrence entre les deux acteurs.
Je rappelle également qu’au-delà de la médiation dont j’ai parlé à la présidente Sophie Primas, nous avons engagé un dialogue avec la Commission européenne, qui est chargée de l’examen de cette opération, au titre du droit de la concurrence. Je redis que, in fine, il reviendra à la Commission européenne de donner ou non son feu vert à cette opération, du point de vue du droit de la concurrence. Voilà pourquoi je suis en contact régulier avec la commissaire Margrethe Vestager sur ce sujet comme sur d’autres.