Je crois plus à la décentralisation qu'à la déconcentration en matière de santé. Je parlais de liberté tout à l'heure. Il faut nous laisser la capacité d'agir sur nos territoires. Nous sommes capables d'innover. Nous ne nous heurtons pas à des problèmes financiers, mais à des carcans juridiques, législatifs. Nous n'entrons pas dans les bonnes cases, donc nous ne pouvons pas agir. Il existe de nombreux dispositifs et initiatives, tels que les contrats locaux de santé. C'est très bien, mais la marge de manoeuvre est trop faible pour agir concrètement sur le terrain. Nous nous heurtons toujours aux ARS qui refusent de nous financer si nous n'entrons pas dans les normes. Je pense que les maires essaient tout de même d'agir avec bon sens au regard des attentes de leurs populations. Un certain pouvoir doit nous être laissé. Comme l'indiquait Frédéric, de nombreux sujets impliquant les maires ont trait à la santé, de la petite enfance au grand âge.