Je rejoins les propos de notre vice-président concernant la gouvernance de l'ARS et le rôle de coordonnateur des préfets. Les ARS avaient pour objectif, raté selon moi, de décloisonner le travail des différents acteurs de santé, en regroupant sept entités préexistantes. Pourquoi cela n'a-t-il pas fonctionné ? Quels peuvent être les leviers des collectivités locales pour travailler à une péréquation et une réduction des inégalités sociales et de santé ? Vous avez évoqué le rôle des régions. Elles ont un avis sur les projets régionaux de santé. Serait-il envisageable qu'il ne soit pas uniquement consultatif ? Vous mentionniez également la formation des professionnels de santé. C'est tout à fait vrai, mais ce sont les ARS et donc l'État qui décident des quotas de professionnels à former.
Nous observons un sujet de concurrence entre territoires dans le cadre de la pénurie que nous connaissons. Comment faire en sorte que celle-ci n'amplifie pas les déserts, mais au contraire qu'elle les résorbe ?