Merci beaucoup. Nous observons dans la richesse des questions l'importance et la complexité du sujet. En France, nous adorons les schémas un peu simples. Nous avons vu dans des lois territoriales ayant trait aux compétences, mais ayant pour seul objet l'efficacité de l'action publique, que nous essayions de trouver des réponses simples compliquant finalement la situation.
Je rappelle que cette table ronde n'était que l'introduction d'un débat et d'une réflexion. Naturellement, les uns et les autres seront largement auditionnés par nos deux rapporteurs. Les collègues ayant eu la gentillesse de participer à cette séance peuvent poursuivre leurs interrogations par le biais de questions écrites.
En conclusion, nous avons une obligation de résultat en matière de santé. C'est une préoccupation pour l'ensemble des Français, et ce jusqu'au dernier kilomètre. L'État doit être garant de cette égalité de droit en accès. Il ne peut toutefois pas être le seul interlocuteur. Il en existe un ensemble, avec des intelligences partenariales et une intelligence territoriale. Les échelles d'intervention sont sans doute différentes lorsque l'on parle de médecine de proximité ou de médecine hospitalière. Nous ne pouvons pas réfléchir à la politique de santé sans intégrer dans la boucle les acteurs que sont les élus locaux, qui doivent rendre compte à leurs concitoyens. Le maire, l'EPCI, le département et les régions sont ceux qui insufflent et qui font bouger les choses.
Merci beaucoup de la richesse de nos débats.