J'aurais aimé conclure en appelant à la grande sagesse des législateurs pour passer ce cap difficile. Nous avons besoin de remédier à un déficit de communication. Il nous est difficile d'investir dans de la communication, or nous avons besoin d'être connus pour nos vertus. Par ailleurs, nous avons besoin d'un observatoire statistique des bonnes pratiques. Il nous faudrait davantage de dénominateurs communs, se faire rattacher à un OPCO, obtenir un code NAF ou un sous-code NAF dédié aux groupements d'employeurs, un financement national, des actions collectives, des outils numériques - ils risquent d'être abandonnés faute de moyens. Nous avons besoin d'être visibles, de gérer l'actualité et les informations institutionnelles de notre site RH Info GE, de soutenir la formation avec le diplôme universitaire (DU) de « Manager de Groupement d'Employeurs » (350 heures de formations en e-learning mises en place sur une plateforme). Il faut également traiter les urgences, l'absence d'aides Covid, imaginer un parcours spécifique pour les CDD afin de les sécuriser et avoir un turn-over positif. L'exonération de charges sociales pour un contrat de travail dans un groupement serait un modèle vertueux. Enfin il faudrait préciser ce but non lucratif. Voici les points forts de mon réquisitoire.