Intervention de Laurence Cohen

Commission des affaires sociales — Réunion du 31 mars 2021 à 9h00
Affections de longue durée — Audition de M. Thomas Fatome directeur général de la caisse nationale de l'assurance maladie

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

J'ai sans doute dû mal formuler ma question car votre réponse ne correspond pas à mes interrogations. Je ne parlais pas la visibilité du système ou la lisibilité par les professionnels. Comme vous le disiez, c'est un dispositif qui existe depuis très longtemps, donc les professionnels anciens le connaissent, et les nouveaux s'adaptent.

Je vais donc reformuler.

Quand un patient est pris en charge en ALD pour une pathologie, cela entraîne des conséquences comme des dégradations de la santé, y compris des effets secondaires de certains traitements. Cela induit des visites chez le médecin pour d'autres pathologies, qui ne rentrent pas obligatoirement dans celle qui est encadrée par l'ALD, mais en sont pourtant totalement dépendantes. Quand le médecin traitant élargit en considérant que c'est un trouble direct ou indirect dû à la pathologie initiale codifiée en ALD, à ce moment-là, il se fait rappeler à l'ordre, car ce n'est pas dans le cadre de l'ALD.

Je voulais savoir si vous aviez évolué de ce point de vue-là, ou si vous restiez plutôt stricts. Certains médecins m'ont en effet alertée après avoir été sanctionnés.

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