Je me permets de rebondir sur la première partie de la question. Vous l'avez indiqué : la crise a amené l'assurance maladie à prendre en charge à 100 % certains actes, comme la vaccination, les tests ou les téléconsultations. Cela a entraîné une moindre dépense pour les organismes complémentaires. Les choses ont été votées dans le cadre des projets de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale : le Gouvernement a mis en place un dispositif de contribution des organismes complémentaires permettant de couvrir cet élément-là. Ce dispositif sera « débouclé » en 2021 pour mesurer les moindres dépenses à l'oeuvre du côté de ces organismes.
S'agissant de la question plus structurelle, si j'ai pu donner l'impression que le sujet financier était absent de nos préoccupations, ce n'est pas le cas. Ce déficit est extrêmement important. Tout le travail que nous menons, et que nous allons essayer de relancer dès lors que les circonstances sanitaires nous le permettront, ce travail de gestion du risque de l'assurance maladie, de prévention, d'accompagnement, de contractualisation, d'ajustement des tarifs, de bonne organisation des soins, de juste coût des soins à la bonne personne au bon moment avec les bonnes ressources, nous semble d'autant plus important à mener que nous sortirons de cette crise avec un fardeau très significatif. Les choses sont claires de ce point de vue là, de notre côté.