Merci beaucoup. Le clin d'oeil aux territoires ultramarins était important. Nous nous attachons régulièrement à valoriser et mettre avant leurs particularités.
Vos deux présentations se complètent et dressent un diagnostic assez sombre des conditions de vie de ces jeunes filles issues de milieux populaires. Il a été question dans vos propos de missions assez stéréotypées, d'autocensure, de jeunes filles s'orientant davantage vers des formations professionnalisantes et des parcours courts. Leur ouverture au monde est également relativement limitée, un internat dans une MFR étant très différent d'un échange Erasmus. Vous avez également accentué la différence d'investissement imaginé pour acquérir des formations dans d'autres départements. Ce tableau est assez consternant, puisque nous nous apercevons que ces jeunes filles des milieux populaires de certains départements n'ont pour horizon que d'acquérir rapidement une formation professionnalisante pour rester dans leur territoire et y exercer des missions très stéréotypées.
J'invite les rapporteurs et mes autres collègues à prendre la parole.