Je félicite nos deux intervenantes sur la qualité de leurs interventions. Je vais revenir sur la pratique sportive. Je viens d'outre-mer où j'y ai vécu en tant que maire, mais aussi en tant que jeune femme, puis femme. Les femmes qui souhaitent pratiquer un sport ont moins facilement accès, dans l'espace public, aux infrastructures sportives. Bien souvent, l'offre s'amenuise pour les filles à mesure qu'elles grandissent, les garçons étant les seuls pris en charge et pris en compte. La plupart du temps, les femmes qui travaillent et disposent d'un revenu leur permettant de se rendre dans les salles privées doivent recourir à un coach privé ou se rendre sur des parcours sécurisés qui, s'ils ont été installés, ne sont pas encore suffisamment attractifs. C'est un vrai frein, que nous constatons au regard des problématiques d'obésité sur nos territoires.
Je souhaite également évoquer les jeunes de Guadeloupe, notamment, qui sont obligés de venir sur le territoire hexagonal malgré l'offre de formation présente sur l'île. Ils ne reviennent pas toujours, après avoir fondé une famille en métropole, par exemple. Nous voyons bien que ce sont les anciens qui restent.
Des associations nous ont adressé des courriers pour nous faire part de discriminations à l'égard des femmes médecins, qui ne disposent pas des mêmes possibilités de formation que les hommes en tant qu'internes, en tant que seniors ou référentes, mais aussi sur les différents postes à pourvoir, même pour celles qui ont déjà une certaine expérience.
Enfin, les femmes souhaitant poursuivre une activité artistique, humoristique ou culturelle rencontrent également plus de difficultés et d'obstacles que les hommes. Elles bénéficient aussi d'un réseau moindre.
Merci à tous.