Intervention de Philippe Folliot

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 18 mars 2021 : 1ère réunion
Réunion commune avec la délégation aux outre-mer de l'assemblée nationale sur l'évolution institutionnelle outre-mer

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Je suis particulièrement heureux de participer à cette réunion. Il y a six mois j'étais membre de la Délégation aux outre-mer de l'Assemblée nationale, j'appartiens aujourd'hui à celle du Sénat.

Je remercie les médiateurs pour la richesse de leur intervention. Je souhaite aborder le 4e bloc constitué des TAAF et de l'île de Clipperton, cette dernière représentant 5 % de notre zone économique exclusive. Victorien Lurel a joué un rôle majeur à mes côtés pour empêcher la ratification du traité inique de cogestion de l'île de Tromelin avec la République de Maurice. Il y a également de nombreux enjeux avec les îles Éparses et Madagascar. Des négociations sont engagées et il est essentiel de veiller à ce que les lignes rouges ne soient pas franchies.

J'ai toujours considéré que la République était une chaîne et que ces îles en sont les maillons les plus faibles. Quand les maillons les plus faibles d'une chaîne lâchent, c'est tout l'ensemble qui est affaibli.

Je partage tous les éléments que vous avez mis en avant, notamment la nécessité d'un cadre adapté aux spécificités des outre-mer. Dans le monde multipolaire, la France et l'Europe, par le biais des outre-mer, ont une singularité qu'il est essentiel de valoriser.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion