Monsieur le directeur général, en mai dernier, je vous avais interrogé sur la situation d'éligibilité des entreprises françaises installées à l'étranger aux outils mis en place par Bpifrance. Vous m'aviez répondu que vous aviez étudié la situation de la diaspora française à l'étranger, mais que vous ne pouviez pas suivre les entreprises qui avaient choisi de s'y déplacer. Un an après le déclenchement de la crise épidémique, certains dispositifs sont mis en place : ARIZ, la garantie Choose Africa Resilience... Ce sont des garanties en faveur d'entreprises françaises en fonction de la nature et du lieu de leur activité. Ces entreprises participent pourtant massivement à l'exportation des produits français à l'étranger. 40 % d'entre eux consomment des produits français. Il faut donc trouver impérativement une solution pour les aider à améliorer leur trésorerie, à être présents et à réinvestir pour se développer partout dans le monde. Je voudrais savoir si vous avez avancé dans votre réflexion, si vous avez reconsidéré votre position pour venir en aide aux entreprises françaises installées à l'étranger, selon des critères comme l'embauche de salariés français, l'achat de produits français pour les véhiculer à l'étranger, une clientèle française, ou bien le développement de marques françaises à l'étranger. À l'occasion d'une audition, le ministre des finances a déclaré qu'il n'y était pas hostile.