Je ne comprends pas pourquoi, dans l'appréhension du coût du carbone, on ne tient pas compte du volet de gestion des biodéchets qui, lui aussi, a un coût qui peut être très élevé. Il en va ainsi par exemple du transport des biodéchets français vers la Belgique.
Par ailleurs, l'argument de la culture énergétique est systématiquement évoqué dans le débat public. Or si les CIVE en rotation ont leur utilité, il ne paraît pas que le maïs d'ensilage aille dans le sens de l'histoire. Nos voisins allemands ont d'ailleurs modifié leur réglementation, avec un plan de réduction en pourcentage des cultures énergétiques alimentant les méthaniseurs.