Sur l'énergie, je rejoins M. Pointereau. J'ai récemment lu un papier relatif à des études menées en Italie, où des bilans énergétiques très précis ont été faits. Le seul cas où l'on aurait du mal à être bénéficiaire en termes d'énergie est celui d'installations où l'on devrait aller chercher des substrats à des distances très éloignées du méthaniseur, et où l'énergie liée au transport de ces ressources serait alors supérieure à celle générée par la méthanisation. Mais on raisonne ici sur plusieurs centaines de kilomètres.
Je souhaite aussi compléter mon propos sur la co-digestion. Quand je parlais précédemment de compléter et de mettre du lisier avec des co-substrats, il n'est évidemment pas question à mes yeux de mettre des cultures énergétiques, mais des résidus agricoles et de la biomasse végétale. Il s'agit donc des résidus et non des cultures dédiées, car leur composition est plus favorable à la formation de méthane.