Donald Trump a donné une image des États-Unis comme un pays se renfermant sur lui-même et on a pu le voir dès le début de la crise sanitaire, avec un « travel ban » très restrictif. L'arrivée de Joe Biden annonce-t-elle un assouplissement pour permettre aux citoyens de voyager plus facilement ?
Concernant le Haut-Karabagh, les principaux vainqueurs de ce conflit, l'Azerbaïdjan, la Russie, la Turquie ont, semble-t-il, profité d'un effacement des États-Unis à la fin de l'ère Trump, pour s'imposer. Joe Biden va-t-il s'impliquer davantage dans cette région que son prédécesseur ? Peut-on envisager une renaissance du groupe de Minsk, ce qui relancerait la diplomatie française ?
Concernant la Chine, comment le pouvoir politique aborde-t-il le volet économique puisque les Etats-Unis ont des intérêts importants en Chine ? Un plan est-il prévu pour rapatrier des usines américaines de Chine vers les Etats-Unis ? En effet, il ne suffit pas d'interdire de travailler avec Huawei.
Vous avez évoqué aussi cette volonté américaine de reprendre le leadership. Un plan multilatéral alternatif aux « Routes de la soie » est-il vraiment en gestation et avec qui les États-Unis travaillent-ils dessus ?