Peut-être faisons-nous aussi parfois du design sans le savoir... Vous insinuez que les hommes politiques ne doivent pas être le produit de cultures professionnelles ou administratives trop fortes ; peut-être vaudrait-il mieux alors des politiques « designées » au plus proche du terrain et mieux comprises par la population. Cela veut dire que chacun doit revoir sa façon de diriger.
Cette méthode existe déjà, tout de même. Je suis médecin. Lors de mes études de médecine, nous avons appris la culture d'équipe : le succès d'une opération chirurgicale dépend à la fois du travail du chirurgien, de l'anesthésiste et de la femme de ménage. Le pouvoir politique actuel n'a pas suffisamment développé cette culture d'équipe. Je partage votre point de vue : nous avons besoin d'une culture de terrain et de partager cette culture collective.