Il faut évoquer les enjeux économiques sous-jacents. Vu son coût, la recherche tend à ne porter que sur des sujets où des applications de masse sont possibles. Or, en matière de phagothérapie, les centres concernés sont peu nombreux. Ils doivent donc obtenir un statut à la hauteur des perspectives ouvertes.
Quel est, au demeurant, le statut juridique du « traitement compassionnel » que vous évoquez ? Recouvre-t-il aussi une obligation de résultat ? Ou se définit-il comme un dernier recours, immédiatement avant le passage aux soins palliatifs ? En tout état de cause, il me semble que les pouvoirs publics devraient réfléchir à la relance d'une recherche plus ordonnée sur la phagothérapie.