Le véritable enjeu réside effectivement dans la mise en oeuvre de ces nouvelles orientations, qui nécessitera de notre part un suivi accru des travaux qui seront menés au Conseil : tous les États membres n'ont pas la même perception des enjeux et des priorités en matière commerciale.
Je regrette que la Commission fasse comme s'il n'existait pas de réelle difficulté d'acceptation des accords commerciaux. Elle parle de « créer les conditions de ratification » des accords et souligne la nécessité de « favoriser un débat éclairé sur la politique commerciale », en promettant d'approfondir ses relations avec la société civile et les partenaires sociaux. Mais il est regrettable qu'elle ne mentionne pas les parlements nationaux : à nous de montrer notre détermination en la matière, au travers d'un meilleur suivi des travaux du Conseil, de relations plus structurées avec la Commission et le Parlement européen et d'échanges réguliers avec le Gouvernement.