Je remercie les deux rapporteurs de l'excellence de leur communication. Je veux appuyer ce qui a été dit par mes prédécesseurs, qui ont largement insisté sur deux points qui me paraissent fondamentaux.
Premièrement, je m'étonne à mon tour que la Commission ne se soit pas interrogée sur le degré d'acceptabilité des accords internationaux. Que l'on ne se préoccupe pas de cette acceptabilité est proprement incroyable. Il faut vraiment travailler à améliorer la situation sur ce plan.
Deuxièmement, vous avez déclaré que vous aviez le sentiment que l'Union européenne était sortie de sa naïveté. Acceptons-en l'augure, mais j'aimerais savoir quels moyens l'Union va mettre en oeuvre, notamment sur les économies décarbonées. La mise en oeuvre inégale de l'accord de Paris est un élément de concurrence déloyale de plus en plus important. Comment agir concrètement pour ne plus laisser entrer dans l'Union européenne des produits qui sont fabriqués sans tenir compte de leur bilan carbone ? Si l'on ne fait pas attention, les dindons de la farce seront ceux qui ont joué le jeu de l'accord de Paris...
Mes chers collègues, avez-vous déjà cherché à acheter un aspirateur qui ne soit pas fabriqué en Chine ? Je peux, d'expérience, vous dire que l'on n'en trouve pas !