Vous avez cité, parmi les obstacles, la langue. Vous avez évoqué l'anglais, mais dans certaines zones frontalières, comme l'Alsace, il faut parler allemand. Nos jeunes ne connaissent pas assez les autres langues. À l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), tous mes collègues parlent anglais couramment.
Nos établissements ne s'ouvrent pas assez à l'international. Mais lorsqu'ils le font, comme au lycée polyvalent hôtelier d'Illkirch, cela fonctionne très bien : les élèves de BTS doivent obligatoirement faire leur stage à l'étranger et leur première embauche a souvent lieu à l'étranger. On peut déplorer que les jeunes hésitent à bouger. Évidemment, l'heure est plutôt au repli en ce moment. Il faut les inciter à voyager, découvrir d'autres horizons. Je rejoins votre analyse : beaucoup reste à faire pour changer les mentalités ; notre pays est en retard par rapport à d'autres.