Intervention de Raymonde Poncet Monge

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 15 avril 2021 : 1ère réunion
Audition de Mme Dominique Joseph co-rapporteure de l'avis du cese : crise sanitaire et inégalités de genre

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge, rapporteure :

Merci de me donner la parole. Votre constat part du fait que toutes les inégalités et vulnérabilités antérieures ont été démultipliées par l'effet de la crise. Avez-vous pu, dans certains cas, les croiser avec les inégalités et vulnérabilités liées à la pauvreté et à la précarité ? Vous avez évoqué l'emploi et les démultiplications en matière d'emploi. S'y ajoutent les caractéristiques liées à l'emploi féminin en termes de précarité, CDD, temps partiel contraint, ou à l'emploi des jeunes. Il serait judicieux de croiser les conditions socio-économiques avec la question de l'âge. L'offre de « petits boulots », de CDD et d'emplois précaires s'est effondrée. Les femmes ont été davantage touchées. Il en va de même pour la pauvreté. La Fondation Abbé-Pierre a bien pointé le fait que les arbitrages en matière de logement se faisaient par le biais d'un renoncement aux soins, entre autres.

Avez-vous pu analyser ces démultiplicateurs de la crise sur les femmes ?

L'accord national interprofessionnel sur le télétravail, signé en décembre 2020, a-t-il pris en compte une analyse genrée ?

Vos propos concernant le plan de relance sont un peu étonnants. En effet, alors qu'une loi sur le développement international, à destination des pays dits les moins avancés, comprend une réflexion genrée développée, qui s'interroge sur les inégalités de genre, il semble paradoxal qu'un plan de relance interne ne prenne pas en considération les inégalités de genre.

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