Il est toujours intéressant de vous entendre. Des réactions et propositions ont vu le jour durant le premier confinement. Pour qu'elles perdurent, les associations doivent disposer des moyens financiers et humains pour les déployer sur tout le territoire.
J'aimerais revenir sur le télétravail. La délégation aux entreprises du Sénat mène actuellement un travail avec plusieurs rapporteurs des différents groupes politiques sur le télétravail pendant le confinement, et les nouveaux modes de travail et de management. Je pense que nous prendrons connaissance de leurs résultats avec grand intérêt.
Nous pouvons affirmer qu'il y a eu une forte dégradation durant cette crise, depuis un an. Ce constat illustre une réalité dont nous nous doutions déjà, à savoir que dès qu'une difficulté survient, les sujets d'égalité passent au second plan.
Nous avons probablement un travail législatif et réglementaire à mener sur la garde d'enfants. Vous avez émis une proposition portant sur l'extension du complément de libre choix jusqu'aux dix ans de l'enfant. Celle-ci me semble intéressante. Nous aurions pu imaginer que le Ségur de la santé apporterait une réponse concernant la revalorisation des métiers du care. Cette réponse n'a été que partielle. Enfin, une de vos propositions porte sur l'instauration d'une parité obligatoire au sein de tous les organes de décision.
Vous évoquiez la formation et la prévention. Nous avons organisé la semaine dernière une table ronde sur le bilan de l'application de la loi sur la prostitution. À la demande de certains collègues, dont Laurence Cohen, nous y avons inclus un volet sur la prostitution des mineurs. Nous voyons bien que la relation entre les hommes et les femmes se construit davantage sur des modèles inspirés de la pornographie et modèles découverts sur Internet par les jeunes que sur de la véritable éducation à laquelle ils devraient avoir droit dans leur parcours scolaire, ce qui engendre les violences mentionnées précédemment.
Je vous remercie, Madame la rapporteure.