Effectivement, le jeu des délocalisations y a contribué.
Ce sont donc les importations qui expliquent pour l’essentiel l’augmentation de 17 % de notre empreinte carbone : nous avons échangé des emplois contre des émissions de CO2. C’est le mouvement inverse que nous voulons enclencher et nous y travaillons au niveau européen. Ainsi, la Commission européenne devrait présenter dans les prochains mois une proposition portant sur quelques secteurs clés, ces mesures ayant vocation à être étendues.
Parallèlement, nous travaillons à décarboner notre industrie, ce qui permettra de la rendre plus compétitive dans le cadre de la mise en place de ce mécanisme.