Monsieur le sénateur Piednoir, il n’y a aucune ambiguïté : le nucléaire fait partie des six secteurs prioritaires soutenus dans le cadre du plan France Relance.
J’en veux pour preuve le fait qu’il est l’un des six secteurs nommément cités dans le dispositif d’appel à projet Résilience, qui vise à permettre des relocalisations industrielles en France. J’en veux également pour preuve les 470 millions d’euros que le plan de relance consacre au soutien de la filière nucléaire.
Il y a deux semaines, j’étais avec Bruno Le Maire sur le site de Bernard Controls, où nous avons signé l’avenant au contrat stratégique de la filière nucléaire.
Au-delà, un certain nombre de mesures vont dans le sens du renforcement de la filière nucléaire. Vous savez que, dans le cadre du plan de relance, nous soutenons financièrement un certain nombre d’entreprises et de chantiers, notamment celui des SMR. S’y ajoutent un fonds d’investissement pour accompagner les PME et les ETI de la filière, qu’EDF va abonder à hauteur de 100 millions d’euros, et un programme de renforcement et de modernisation des compétences via des appels à projet et des manifestations d’intérêt.
L’enjeu est de former plus de techniciens et de renforcer l’attractivité du secteur, laquelle était considérable dans les années 1970 : cette filière doit retrouver ses lettres de noblesse.
Enfin, pour ce qui concerne l’énergie nucléaire, la recherche et le développement font l’objet d’un soutien fort, à hauteur de 270 millions d’euros. Le soutien au projet de SMR s’inscrit dans ce cadre.
Notre objectif est donc clairement de renforcer la filière nucléaire en construisant à partir de nos atouts. Au-delà des projets d’EPR, nous défendons un ensemble de projets d’avenir ; c’est également ce dont nous discutons avec EDF, dans le cadre de sa stratégie !