J'aimerais formuler une remarque sur la façon de faire connaître les services qui existent et les actions. En zone rurale, il faut vraiment multiplier les actions pour arriver à toucher le public. En zone urbaine, hors période de restrictions sanitaires, vous pourrez rassembler facilement 150 ou 300 personnes en organisant un évènement. En zone rurale, en revanche, il faut organiser dix ou vingt évènements pour réussir à mailler le territoire et à toucher autant de monde. La densité de population est en effet beaucoup plus faible. Les problèmes de mobilité sont considérables. Il est donc nécessaire de multiplier les évènements pour être au plus proche du public.
Par ailleurs, je ne peux pas répondre au niveau national sur les secteurs d'activités investis par les femmes. Néanmoins, je peux me prononcer sur les secteurs investis par les femmes entrepreneures qui sont financées et accompagnées par l'ADIE. En zone rurale, selon les chiffres du projet Regain sur les départements où nous avons mené cette expérimentation, 50 % des femmes financées et accompagnées pendant cette période réalisent des projets liés au commerce. 12 % des projets concernent des prestations de services (prestations de service généraux et artisanat). Enfin, un pourcentage plus faible concerne d'autres secteurs comme l'agriculture ou les services aux particuliers. Les secteurs artistique, culturel, des transports et de la restauration-hôtellerie sont très peu concernés.