Je me félicite de l'unanimité qui se dégage pour soutenir l'engagement associatif. Monsieur Savin, je partage votre point de vue sur l'accompagnement des dirigeants d'association. La formation est un élément essentiel pour inciter à la prise de responsabilités. Le premier frein est le manque d'informations ou le non-recours au droit. Le compte d'engagement citoyen, pour lequel nous nous sommes battus, est entré en vigueur. Pendant trois ans, il n'était pas effectif. Il permet d'acquérir des droits, au titre des activités bénévoles, qui peuvent être inscrits sur le compte personnel de formation, à hauteur de 740 euros par an d'engagement. Il mérite d'être mieux connu.
La mesure visant à exclure les stages de deux mois du décompte du nombre maximal de stagiaires pouvant être accueillis par une structure a été supprimée à la suite d'échanges avec les acteurs associatifs. Il reste toutefois possible d'accueillir plus de jeunes avec les missions d'intérêt général dans le cadre du service national universel (SNU), même si la durée est plafonnée à quinze jours. Cela permet une sensibilisation. Plus généralement, nos associations ont besoin de l'engagement humain des bénévoles comme des adhérents. Il faut aussi leur faciliter la vie sur le plan administratif, fiscal ou juridique. C'est le sens du système « Votre compte association », guichet unique qui facilite les démarches administratives, ou du CEC. Cela passe aussi par un changement d'attitude des administrations fiscales, avec une présomption positive. La première étape a été pendant la crise de garantir aux associations un alignement sur le droit commun et l'accès à l'ensemble des aides.