Pourriez-vous nous donner une idée de la proportion des festivals qui pourront se tenir et de la proportion du nombre d'annulations ? À quelles aides peuvent prétendre ces festivals contraints d'annuler leur édition 2021 ? En d'autres termes, le fonds festival est-il destiné à venir en aide uniquement à ceux qui transforment leur édition 2021, ou à ceux qui en décalent la programmation ? Ces annulations ont aussi un impact économique, étant précisé que le but est de voir à nouveau le plus grand nombre de ces festivals exister la saison prochaine.
Concernant les États généraux des festivals, qui ont été décalés et se tiendront en parallèle du Printemps de Bourges fin juin, peut-on déjà avoir des éléments sur les premières orientations puisqu'elles auraient dû être proposées dans la période actuelle ? J'imagine que le travail a déjà commencé. Connaîtrons-nous bientôt la redéfinition des modalités de la politique de l'État en direction des festivals ? Nous savons que sous le vocable de festival, se rangent un grand nombre d'évènements, dans des disciplines très variées avec des jauges et des configurations très différentes.
Pour rebondir sur votre présentation, quelle est la relation entre les protocoles mis en oeuvre par le ministère de la culture et ceux mis en oeuvre par le ministère de l'éducation nationale ? Un grand nombre de structures culturelles se trouvent dans la situation de pouvoir à nouveau accueillir des classes et des scolaires, alors que seul était autorisé le déplacement dans les écoles jusqu'à présent. Je sais que les protocoles scolaires sont extrêmement stricts et qu'ils évitent le brassage des classes et des établissements. Or dans les structures à très grande jauge - je pense par exemple au Centre dramatique national (CDN) chez moi - il semblerait possible, sur le même mode que les festivals, de pouvoir regrouper plusieurs classes si elles étaient réparties dans un espace très vaste. Il faudrait donc prévoir des protocoles ad hoc avec l'Éducation nationale pour les activités culturelles.