Merci, madame la ministre pour les nombreuses réponses que vous avez apportées aux questions de mes collègues.
Permettez-moi de vous interroger sur les parcs de loisirs, qui peuvent être parfois assimilés à des manèges mais pas seulement. Pour certains parcs, il est aussi question de culture. Je ferai référence au Puy du Fou puisque je suis sénatrice de la Vendée. La réouverture de ces établissements, pour l'heure, est encore assez floue alors qu'ils représentent une économie pour certains départements, pas seulement la Vendée bien entendu, en termes d'emplois directs et indirects et d'activité hôtelière. L'été dernier, vous vous souvenez sans doute que la réouverture du Puy du Fou avait fait couler un peu d'encre. Cette activité est extrêmement saisonnière et un certain nombre d'établissements sont fermés une partie de l'année. Cette saisonnalité est la raison pour laquelle ces établissements ne pourront pas encaisser une deuxième saison comme la précédente, à l'instar d'ailleurs d'autres établissements culturels. J'ai été saisie à la fois par le président et directeur général du Puy du Fou. Ils ont fait valoir qu'ils avaient présenté un certain nombre de conditions pour la réouverture, avec des protocoles rigoureux et efficaces. En la matière, le passe sanitaire - qu'on soit pour ou contre - pose question. Dans quelle mesure pourra-t-il être exigé car les personnels de ces établissements ne sont pas habilités à contrôler des papiers d'identité et n'ont pas de pouvoir de police ? Or le contrôle du passe sanitaire suppose de contrôler l'identité de son titulaire. Cette première question sur les protocoles concerne les parcs de loisirs, mais sera aussi applicable à d'autres établissements sans doute.
Une autre difficulté de ces établissements réside aussi dans le fait que lorsqu'on se rend à un parc de loisirs, à connotation souvent culturelle, on décide d'y aller suivant des paramètres tels que la météo ou le budget en fin de semaine de vacances.
Pour reprendre l'exemple de la Vendée, deux à trois millions de visiteurs sont attendus en une saison. Si le département devait assumer les tests PCR dans les établissements à proximité du parc, c'est-à-dire à Cholet, il ne serait nullement en mesure de le faire. Quid de cette question ?
Telles sont mes questions précises, qui viennent en complément de toutes celles sur les festivals.