J'évoquerai tout d'abord le réseau territorial. Nous comptons 18 centres au niveau national, liés à 33 sites universitaires. Nous comptons beaucoup d'implantations rattachées à des centres. Il n'y a pas de bijection programmée entre ce maillage territorial et l'organisation des RMT. Un RMT peut étudier un thème avec plusieurs lycées au niveau national, en fonction de la compétence et de la contribution des acteurs. Ainsi, un RMT sur le fromage rassemble des équipes et des lycées tournés vers la transformation fromagère, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en région Grand-Est, etc. Les RMT ne sont pas programmés par la DGER dans une logique de territoire. Cela dépend plutôt des projets, des contributeurs et des implantations.
Pour ce qui est de l'accompagnement au développement et à l'innovation des lycées agricoles, les tiers-temps constituent un dispositif important, tout comme l'animation nationale des directeurs d'exploitations de ces lycées, assurée par la DGER et à laquelle nos chercheurs peuvent contribuer. L'Inrae accueille aussi une dizaine de chefs de projet, qui sont des ingénieurs de l'agriculture et de l'environnement et qui participent en premier poste à des projets dans les lycées. C'est par ces dispositifs variés que nous accompagnons les lycées.
S'agissant enfin des référentiels, il faut distinguer les référentiels métiers, les référentiels de compétences et les référentiels de diplômes. La liberté pédagogique des enseignants s'applique ensuite, pour atteindre les objectifs fixés. Dans ce contexte, nous apportons de la matière aux enseignants, la plus produite, la plus à jour et la plus construite possible, ce qui renvoie aux questions de moyens et aux accompagnements des écoles.