Parmi les missions de l'enseignement agricole au niveau technique se trouvent des missions tournées vers la mobilité internationale des jeunes. Pour des raisons territoriales, familiales ou économiques, beaucoup de ces jeunes bougent peu.
La mobilité internationale est favorisée. L'enseignement agricole bénéficie d'ailleurs d'un effet de levier considérable, car il représente 1 % de l'enseignement en France et mobilise 6 % à 7 % des crédits Erasmus+.
Au niveau du supérieur, écosystème qui est proche du nôtre et avec lequel nos relations sont peut-être plus directes, le cahier des charges du diplôme d'ingénieur en France, et en particulier d'ingénieur agronome, considère la mobilité internationale comme un prérequis. C'est devenu un passage quasi obligé et même un facteur d'attractivité des écoles. Je ne suis donc guère inquiet à ce sujet.
C'est également un sujet important dans les formations par la recherche, notamment au niveau doctoral. Je précise que j'ai moi-même dirigé une école doctorale. 30 % à 40 % des doctorants sont aujourd'hui des étudiants étrangers. L'internationalisation est donc organisée et apparaît assez claire au niveau de l'enseignement supérieur.