Madame la ministre de l’enseignement supérieur, Sciences Po Paris, après avoir revendiqué pendant vingt ans une politique de discrimination positive avec des succès d’ailleurs mitigés, assume désormais la disparition du concours.
Cette année, les candidats ont donc postulé via Parcoursup et ont dû joindre des « écrits personnels » à leur candidature. Les centres d’intérêt et l’opinion personnelle des candidats semblent désormais devenus aussi importants que la maîtrise des savoirs académiques, que le concours anonyme permettait de vérifier de manière objective.
Madame la ministre, ma question est simple et courte : que pensez-vous de ce mode de sélection où le subjectif l’emporte sur l’analyse raisonnée des résultats des candidats ?