Monsieur le sénateur Piednoir, je me contenterai de rappeler la loi. Celle-ci autorise à être ministre et candidat ; elle permet d’être président de région et candidat à sa succession ; elle accorde même le droit d’être sénateur et candidat aux élections départementales et régionales. C’est la loi, rien que la loi – je suis convaincu que nous partagerons au moins ce point de vue.
En outre, il est curieux que vous reprochiez au Gouvernement et aux membres de la majorité d’être candidats à des élections alors que, dans les médias, vous déplorez sans cesse qu’ils ne se confrontent pas au suffrage universel.