Merci Monsieur le président.
Avant même la loi El Khomri, Uber avait passé un partenariat avec les assurances AXA en 2016 pour offrir aux travailleurs des protections en cas d'accidents ou de maladies liées au travail. La loi a donc renforcé cette initiative en obligeant les plateformes à proposer une protection AT/MP (assurance accident du travail et maladies professionnelles) ou un remboursement des frais. Uber est venu compléter cette mesure par une autre initiative qui vise à couvrir les chauffeurs et les livreurs en dehors des courses. De plus, une prime de parentalité a été ajoutée pour les livreurs et les chauffeurs.
Comme vous le mentionniez, les formations sont importantes et Uber en propose plusieurs, tout comme des contenus de certification des compétences, ainsi que des accompagnements pour la reconversion. 40 % des livreurs affirmaient avoir un autre projet professionnel en 2020, mais expliquaient avoir besoin d'un accompagnement pour mieux le définir. Nous avons donc soutenu ces demandes à l'aide de plusieurs partenariats. À propos du financement du CPF, la loi d'orientation des mobilités (LOM) oblige les plateformes à financer le CPF des travailleurs.
Par rapport à votre question sur les accords, nous espérons en effet que le dialogue sectoriel permette de trouver des accords avec les représentants des travailleurs sur les questions de rémunération et de santé. Cependant, les représentants de ces travailleurs ont souhaité que la question de la protection sociale ne prenne pas le dessus dans le dialogue social. Il convient donc de trouver un vecteur capable de renforcer cette sécurité. Le plan du ministre Griset, évoqué par le président, pourrait être efficace.
Pour conclure sur la portabilité des données personnelles, la LOM prévoit que les travailleurs seront toujours en capacité de demander aux plateformes une production de toutes les données personnelles que la société a pu avoir. Cette sorte de CV numérique pourra ensuite être transféré à n'importe quel employeur potentiel.