Vous nous avez fait part de votre inquiétude. Bien sûr, la France est inquiète. Elle traverse, comme d’autres pays, une crise sanitaire d’une ampleur inédite, extrêmement forte, et dont nombre de nos concitoyens subissent les conséquences économiques et sociales.
Voilà la réalité !
Autre réalité : le gouvernement de la République agit tous azimuts pour faire face à cette crise. Je rappelle, comme je l’ai souvent fait dans cette enceinte, la grande humilité qui devrait être collectivement la nôtre. Sans vouloir en quoi que ce soit diminuer les difficultés actuelles de nos compatriotes, je veux vous rappeler, mesdames, messieurs les sénateurs, en réponse à votre question, madame la présidente Assassi, que notre situation sanitaire s’améliore globalement. En effet, les motifs d’inquiétude de nos concitoyens sont d’abord de cet ordre. Je n’évoquerai pas tout ce que nous avons entendu, par des oiseaux de mauvais augure, sur notre stratégie.