Intervention de Olivia Grégoire

Réunion du 26 mai 2021 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Impact économique de la crise sanitaire sur les plus précaires

Olivia Grégoire :

Monsieur le sénateur Rojouan, vous l’avez dit et nous le savons, par de nombreux aspects, la crise de la covid a affecté et continue d’affecter plus durement les ménages qui se trouvent en bas de l’échelle des revenus. Je ne saurais en deux minutes être exhaustive concernant toutes les aides transverses et sectorielles qui ont permis depuis plus d’un an à notre économie de tenir, mais il est évident que, ce faisant, c’est les ménages, notamment les plus fragiles, et la société que nous avons fait tenir.

Le Gouvernement n’a pas fait que soutenir l’économie – je pense aux différentes aides exceptionnelles et légitimes qui ont été déployées en faveur des plus fragiles et qui sont déjà mises en œuvre. Je citerai l’aide exceptionnelle de solidarité aux bénéficiaires du RSA, pour un montant global de presque 1 milliard d’euros, décidée en novembre 2020 – vous vous en souvenez très certainement – et complétée par une aide de 100 euros par enfant étendue aux familles bénéficiaires des aides au logement, soit près de 4, 1 millions de bénéficiaires.

Mentionnons par ailleurs les aides à destination des étudiants en difficulté et de 560 000 jeunes précaires, l’allocation de rentrée scolaire, la création de places d’hébergement d’urgence supplémentaires – je vous l’ai dit : je n’aurai pas le temps de citer toutes les aides.

Au-delà de leur ampleur, il est important de dire que ces aides atteignent leur cible. Une étude du Trésor, fin 2020, démontre clairement que les deux tiers des bénéficiaires des aides débloquées pour les ménages sont parmi les 20 % des Français les moins riches.

J’ajoute qu’une étude assez récente du Conseil d’analyse économique, publiée début 2021, démontre clairement, là encore, que le niveau de vie des bénéficiaires, à savoir les catégories populaires et les plus fragiles, ne se détériore pas durant cette période. Monsieur le sénateur, les catégories populaires, nos concitoyens les plus fragiles, sont au cœur de nos préoccupations depuis le début de ce quinquennat en 2017.

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