Monsieur le ministre, nous respectons tous la souveraineté du peuple algérien, mais, actuellement, 137 personnes sont emprisonnées dans ce pays pour délit d’opinion.
Le processus que vous décrivez, celui de la réforme en profondeur de l’Algérie par la démocratie, est un processus idéal. C’est celui dont nous rêvons tous, mais il n’a pas lieu !
Ce qui se passe actuellement en Algérie est l’inverse d’un processus de réforme. Vous savez bien que les atteintes quotidiennes aux libertés sont extrêmement dangereuses pour l’avenir de ce pays. La jeunesse algérienne est aujourd’hui sans avenir ; elle le sait, elle le ressent. Aussi, que se passe-t-il ? Elle fuit massivement. Savez-vous que, depuis l’année dernière, 50 % de jeunes Algériens supplémentaires ont quitté leur pays pour rejoindre les côtes de l’Europe ?
Ce qui se passe en Algérie, c’est notre cœur qui le ressent !