Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, pendant plus d’une semaine, avec le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, vous avez invité plusieurs délégations calédoniennes, qui ont également été reçues par M. le Président de la République et M. le Président du Sénat. Ces réunions que vous avez organisées avec ces délégations calédoniennes ont permis de dialoguer, en toute sincérité et responsabilité, sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
En effet, lors des deux précédents référendums, les Calédoniens ont exprimé clairement leur volonté de rester au sein de la République française. Si cette décision doit nous rassurer, elle implique plusieurs responsabilités, un ensemble d’éléments présentés dans un document inédit sur les conséquences concrètes qu’engendrerait le « oui » ou le « non ».
Ce travail considérable, que je salue, a été réalisé par plusieurs services de l’État. Il témoigne de l’implication du Gouvernement et de l’administration, quelle que soit l’issue choisie par les Calédoniens.
Monsieur le Premier ministre, au terme des discussions menées avec conviction et détermination, en collaboration avec le ministre des outre-mer, et toujours dans un esprit de dialogue, avec les principales délégations calédoniennes, des avancées ont été obtenues.
Pourriez-vous présenter devant le Sénat les résultats de ces négociations ?
Par ailleurs, si de nombreux doutes sont levés, d’autres subsistent encore. De récents sondages ont indiqué qu’une partie de la population calédonienne, dont de nombreux étudiants, quitterait le territoire si le « oui » venait à l’emporter. Une inquiétude partagée par la communauté wallisienne et futunienne, que je représente ici, et qui souhaite rester au sein de la République française.
Aussi, monsieur le Premier ministre, je souhaiterais savoir quelles sont les assurances que le gouvernement français serait prêt à donner à ces populations.