… comme votre serviteur.
La semaine qui s’achève, mesdames, messieurs les sénateurs, a permis, ce qui était l’un de nos objectifs premiers, de clarifier de manière significative les enjeux qui sont devant nous. Monsieur le sénateur, vous avez bien voulu saluer ce travail inédit de l’ensemble des services administratifs de l’État, dans lequel plusieurs ministres du Gouvernement se sont impliqués, visant à examiner de façon extrêmement détaillée et approfondie quelles seraient les implications d’un « oui » ou d’un « non ».
Ce travail décisif, qui n’avait jamais été fait, a été très fortement apprécié par l’ensemble des parties prenantes à ces discussions. Maintenant, on sait de quoi l’on parle et il est possible de décider en connaissance de cause.
Par ailleurs, je profite de cette occasion pour vous dire, monsieur le sénateur, qu’un atelier spécifique portait sur Wallis-et-Futuna, son avenir, et sur les différentes conséquences des hypothèses envisagées pour les habitants de ces îles.
La semaine qui s’est écoulée a permis d’éclairer l’avenir autour de trois principes que nous avons présentés. Au terme de ces discussions, chacun a pris ses responsabilités, l’État a pris les siennes. Nous n’en sommes pas à signer un accord ; nous avons mis sur la table, après concertation, une méthode, ce qui était très important.
Premier principe : l’accord de Nouméa doit aller à son terme et l’État en est le garant, par respect non seulement des anciens représentants de l’État, mais également de l’ensemble des protagonistes à ce processus. Il y aura donc un troisième référendum.
Deuxième principe : à la différence des étapes précédentes, mesdames, messieurs les sénateurs, nous devons préparer la suite.
Il y aura donc un référendum, mais son résultat sera certainement serré si l’on se réfère aux deux consultations précédentes. « Oui » ? « Non » ? Et après, que se passe-t-il ? Pour éclairer les conséquences, nous avons mis sur la table une méthode grâce à laquelle les parties en présence devront s’accorder pour préparer le jour d’après. Nous avons proposé que cette phase préparatoire s’achève avant le 30 juin 2023, calendrier qui a reçu l’aval de l’ensemble des parties.
Cette phase devra déboucher sur un projet politico-institutionnel complet, que la seule réponse « oui » ou « non » ne permet pas de construire.