… compte tenu des responsabilités qu’ils vont exercer, affectés au métier de sous-préfet. Ces personnes auront donc toutes un statut et un corps : toutes !
Je l’ai déjà dit dans cet hémicycle et je le répète : peut-être la crainte d’une politisation est-elle le fruit d’une ambiguïté. Soyons très clairs : ce que nous voulons, c’est la fonctionnalisation, c’est-à-dire la gestion des ressources humaines (GRH) autour d’une filière et d’un métier. Je vais y revenir à propos de l’expérience accumulée, question majeure que vous avez relevée à fort juste titre.
Mesdames, messieurs les sénateurs, la fonctionnalisation n’est en aucun cas la contractualisation, qui – vous le savez – existe dans 80 % des pays. Bien des États disposent d’une haute fonction publique, préfectorale ou non, entièrement constituée de contractuels – en bon français, cela s’appelle le spoil system – que l’on change régulièrement.