… sans être pour autant le seul.
Si j’osais – je parle sous le contrôle de la ministre de la transformation et de la fonction publiques –, je vous dirais même : le but de la réforme, c’est d’étendre ce qui existe pour le corps préfectoral à l’ensemble de la haute fonction publique !
Il s’agit de raisonner, désormais, sur la base des métiers et des fonctions.
Aujourd’hui, dans la logique de corps, vous avancez à l’ancienneté. De préfet du Gers, vous passez préfet de l’Isère, puis de la Seine-Saint-Denis. C’est comme cela.
Or l’intérêt de l’État employeur serait de dire : « En ce moment, il y a de graves problèmes en Guyane : il est absolument nécessaire d’y affecter telle personne, qui a le grade de préfet de région, eu égard à la situation sanitaire et économique de ce territoire. » Mais la GRH actuelle ne le permet pas : on considérerait que l’intéressé rétrograde, car on adopte une approche statutaire.
Bien entendu nous allons conserver les préfets et les sous-préfets : la République a besoin d’eux. Mais nous allons améliorer leur gestion…