Sont-ce les prémices d’un système des dépouilles à la française ? Est-ce ainsi que vous voulez dessiner la France ?
Le problème, ce n’est pas la qualité du corps préfectoral : c’est ce que l’on attend de lui comme serviteur d’un territoire ; c’est le cadre qu’on lui offre pour accomplir sa mission.
Monsieur le Premier ministre, la France n’a-t-elle pas besoin du corps préfectoral, à l’heure où le monde rural souffre ?
La France n’a-t-elle pas besoin d’un système qui a montré toute son efficacité depuis deux cents ans ?
La France n’a-t-elle pas besoin d’une école aussi prestigieuse que l’ENA pour étendre son influence à l’international ?