En effet, monsieur le sénateur Cabanel, il est nécessaire que l’ambition environnementale soit appliquée dans l’ensemble de l’Union européenne.
Cette nécessité se décline en plusieurs points de vigilance. Il s’agit, tout d’abord, de la lutte contre la distorsion de concurrence que subissent nos agriculteurs. Julien Denormandie s’est engagé sur ce dossier et il a obtenu, en octobre dernier, la mise en œuvre des écorégimes au sein de l’Union. Cet outil – un dispositif en cours de négociation, doté d’un pourcentage minimal de fonds – nous permettra de sécuriser la situation de nos agriculteurs.
La simplification est également nécessaire si l’on veut que la PAC soit véritablement un outil d’accompagnement, et elle est ardemment défendue. Nous avons ainsi obtenu l’inscription dans les règles de la PAC d’un droit à l’erreur pour tenir compte des accidents de la vie.
Sur le plan national, le souci de simplification préside aux arbitrages stratégiques qui ont été rendus. Un écorégime unique, calculé de manière forfaitaire, a été mis en place. L’objectif est qu’il soit incitatif.
Nous restons vigilants sur ces enjeux car, comme vous le savez, les négociations se poursuivent.