Vous avez suivi avec nous, me semble-t-il, monsieur le sénateur, l’ouverture du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Nous trouverons, au cours des mois qui viennent, c’est-à-dire jusqu’au mois de janvier prochain, nombre de réponses aux questions que vous soulevez aujourd’hui.
C’était une démarche essentielle, cela a été beaucoup souligné ; nous devons décloisonner nos politiques, et cela n’a de sens que si l’on accompagne les acteurs et les agriculteurs face à ces défis et à ces nouveaux enjeux. Il convient de concilier des activités et des pratiques de la production agricole française, que nous soutenons pleinement et qui visent à assurer la souveraineté alimentaire, avec les défis, notamment climatiques, auxquels les agriculteurs font face, qui affectent la gestion de l’eau et créent des difficultés sanitaires.
Des aides majeures ont été déployées à destination de ces filières. Vous connaissez l’engagement que nous avons pris, en responsabilité, quand la filière betteravière s’est trouvée en difficulté, voilà quelques mois.
Nous devons faire face, ensemble, à ce défi. Il s’agit non pas de réagir en adoptant des postures dogmatiques, mais de trouver, pour chaque filière, pour chaque secteur, des réponses adaptées et des aides en tant que de besoin ; nous avons su le faire, en cette période difficile, en augmentant de façon relativement importante les dépenses en la matière. L’accompagnement de ces secteurs est donc avéré.
Enfin, en ce qui concerne la transition de certaines filières, il est parfois question de conversion et d’adaptation à une politique commerciale, qui impose de nouvelles normes sanitaires. On fait ainsi la promotion, dans les accords commerciaux, de certaines clauses visant à protéger nos agriculteurs. Nous y sommes très attachés.