Je souhaite prendre la parole pour insister sur le rôle de la robotique et de l'automatisation en écho à ce qu'Yvon Le Maho a présenté. Les propos de Catherine Ritz, Marie-Noëlle Houssais et Yan Ropert-Coudert montrent aussi que les enjeux scientifiques nécessitent de l'observation dans des endroits difficiles d'accès. Je pense que la France peut jouer un rôle particulier dans ce domaine grâce à ses capacités d'innovation et ses capacités de développement en matière de robotique et de microcapteurs. J'appelle donc de mes voeux la mise en place d'outils permettant d'encourager ces développements, qui s'organisent souvent à l'interface public-privé avec la possibilité de soutien par des mécènes, comme l'a souligné Yvon Le Maho lorsqu'il a évoqué le rôle des fondations. Je crois que c'est un modèle vers lequel il faudrait aller pour mettre en place une science ayant moins d'impact sur le plan environnemental et qui soit performante.