Il s'avère difficile de faire coïncider les attentes et demandes des jeunes et celles du monde professionnel. De ce point de vue, nous relevons souvent un écart considérable dans certaines filières, comme l'horticulture qui n'attire plus. Pour autant, nous maintenons cette offre de formation parce qu'elle répond à un besoin présent sur les territoires, même si nous ne parvenons plus à attirer les jeunes. L'ensemble des acteurs a néanmoins pris conscience de cet état de fait. Une démarche a été impulsée pour rénover un certain nombre de diplômes et adapter l'offre de formation. Les acteurs concernés doivent revoir les codes et les intitulés des diplômes pour qu'ils soient plus clairs, plus précis, mais aussi plus attrayants pour les jeunes. Je pense particulièrement à l'ensemble des projets de nouvelles formations en lien avec les métiers émergents, l'environnement et l'agroécologie. Des réflexions émergent du terrain : on constate un réel souhait de faire coïncider les attentes des jeunes avec les besoins du monde professionnel.