En matière de réussite aux diplômes et aux examens, nous affichons des taux qui se situent dans la fourchette haute, voire au-delà des taux nationaux. Près de 80 % de nos élèves sont insérés dans le monde professionnel, un an après la fin de leurs études. Ce résultat contribue d'ailleurs à expliquer pourquoi les familles nous confient leurs enfants.
S'agissant du financement des plateaux techniques, nous bénéficiions habituellement de la taxe d'apprentissage. Cependant, celle-ci est maintenant « désuète ». Il nous faut donc redoubler d'imagination pour renouveler notre matériel. Par exemple, l'un de nos enseignants est spécialisé dans le pilotage de drones et nous avons dû faire appel à des donateurs pour faire l'acquisition de ce type d'engins.
Je voudrais également évoquer notre capacité à faire redécouvrir aux jeunes des métiers comme le maraîchage. Au sein de mon établissement, nous avons installé une maraîchère qui cultive ses plantations de manière biologique et accueille des jeunes de quatrième ou de troisième pour leur faire découvrir ce nouveau métier. Nous avons également conçu un module d'insertion professionnelle pour que les jeunes suivant une formation SAPAT puissent aller vendre leurs produits. Nous avons la chance de compter un certain nombre de nos étudiants qui, après leur formation, montent leur propre entreprise.