Dans l'accompagnement du handicap, nous sommes confrontés à un paradoxe extrêmement choquant. Dans ce domaine, nous accompagnons des emplois précaires : il y a encore trois ans, nous étions obligés de remercier la personne en poste pour pouvoir recourir à un nouveau contrat aidé. Qui plus est, une telle pratique me paraît quasiment injurieuse vis-à-vis de ces personnels car elle peut donner à penser qu'ils exercent des métiers qui ne requièrent pas de compétences. Or la qualité du travail accompli par ces personnes qui accompagnent des jeunes en situation de handicap est manifeste. Malheureusement, cette évidence se heurte à des textes qui ne reconnaissent pas cette compétence spécifique pourtant si précieuse.