Nous rencontrons de nombreux problèmes pour recruter des enseignants. Lorsque nous y parvenons, il s'agit bien souvent de jeunes recrues qui soit s'inscrivent dans une démarche dans la durée, soit considèrent cet emploi comme un tremplin et décident de partir deux à trois ans après. Dans ces conditions, nos équipes doivent renouveler régulièrement l'investissement que demande l'accueil de ces enseignants.
Par exemple, les professeurs de mathématiques de même que ceux d'anglais ou certains profils techniques ou professionnels, dont le machinisme agricole, sont aujourd'hui très recherchés par les établissements. Malheureusement, nous sommes confrontés à une crise des vocations. De nombreux jeunes estiment qu'enseigner n'est plus aussi bien valorisé ou valorisant et s'avère encore moins rémunérateur. Dès lors, de moins en moins de jeunes professeurs, même s'ils sont passionnés à leurs débuts, sont prêts à rester dans nos établissements sur le long terme. Pour dire les choses simplement, ils ne s'y retrouvent pas financièrement.
Depuis quelques années maintenant, nous alertons à ce sujet la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) et le ministère. Nous aspirons à redonner de réelles valeurs à l'enseignement et aux enseignants.